Véritable virtuose, le pianiste russe Boris Berezovsky est considéré comme l'un des plus grands artistes du monde. Inspiré, passionné et puissant, il allie une technique qui fait de lui l’un des plus brillants représentants de l’actuelle école russe du piano. Formé à Moscou dans la plus pure tradition de la rigueur, il renoue avec la virtuosité romantique dans un programme de prédilection consacré à Beethoven et Liszt.

 

Fanny Ardant est accompagnée par son amie la grande violoncelliste de renom, Sonia Wieder-Atherton pour raconter Aurélia Steiner de Marguerite Duras, figure essentielle dans l’œuvre de la romancière. Aurélia appelle, crie, c’est une mélodie et une plainte, un souffle unique auquel Fanny Ardant prête sa voix.

 

Fanny Ardant, comédienne

 

Aurélia Steiner de Marguerite Duras 

 

Ces trois solistes, dignes descendants de la grande tradition russe allient une sensibilité raffinée à une interprétation expressive ; gageons qu’ils sauront marquer de leur empreinte ces chefs d'œuvre du romantisme viennois que sont les trios n°1 et n°3 de Brahms. Plus de trente ans séparent ces deux pièces, mais toutes deux révèlent une absolue maîtrise de la forme et une grande liberté d¹inspiration. 

 

La voix de Fanny Ardant. Grave, mais pas trop : une voix d’alto. Sa présence, sa manière d’être en scène, d’être là et de ne pas être là. Comme un scintillement. Elle est Cassandre de Michael Jarrell. Ce monodrame pour comédienne et orchestre, inspiré de l’œuvre de Christa Wolf a été créé au Festival d’Avignon. Cassandre est une « héroïne hors jeu ». Elle est une voix, fragile et têtue, celle qui sommeille en chacun de nous et qui parfois, intempestive, surgit.

 

Fanny Ardant, comédienne